Non ! Je ne veus pas revoir cet homme sur la scène.
Non ! Je ne veux me rappeler ce pantin obscène.
Il se gave de leurs bravos
pour les besoins de son ego ;
se sent l’égal d’un dieu,
prêt à toucher les cieux.
En échange de leurs demandes,
en échange de leurs offrandes,
il fait pleurer leurs yeux.
Non ! Je ne veux me souv’nir de cet enfant terrible.
Non ! je ne veux me rapp’ler cette marionnette débile.
Il se rassure dans leurs cris,
perdant son âme, petit à p’tit ;
à se prendre pour un dieu,
croyant toucher les cieux.
A force de leurs demandes,
à force de leurs offrandes,
il fait couler ses yeux.
Tôt ou tard, il fera un écart.
Tôt ou tard ; un pas vers le brouillard.
Il risque de tomber de haut.
Il risque de se rompre les os ;
de n’plus savoir où s’accrocher
lorsqu’un jour, il y perdra pied.
Tôt ou tard, une vie au goût bizarre,
tôt ou tard, brûlera sa mémoire.
S’il continue de tout donner ;
le moindre bout d’intimité,
plus rien ne lui appartiendra
et, seul il se comsumera.
Non ! Je ne veux me souv’nir de ces heures funanbules.
Non ! Je ne veux pas revivre ces moements somnanbules,
perdu dans les vapeurs d’alcool ;
pour quelques heures, être votre idole.
Je renie tous vos dieux
et, je fuis tous vos cieux.
Je rejette toutes vos demandes,
je vous rends toutes vos offrandes
qui ont brûlé mes yeux.