Quand je serai trop vieux, trop fatigué
et que mes heures seront déjà comptées ;
quand mon cœur aura des rides
et que mon âme sera vide ?
Dans une journée d’août ou bien d’octobre ?
Dans le bien trop fastueux, ou le trop sobre ?
Dans la nuit ou sous le soleil ?
Mais, pour moi, c’est pareil.
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Partie sans laisser trace, ni adresse,
dans un soir de détresse.
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Tu m’as laissé tout seul, mis au rencart
dans un soir de brouillard.
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Depuis, je compte les heures sur la pendule
dans mes soirs somnambules.
Quand mon cœur desséché n’au plus d’âme,
que j’aurai oublier toutes ces femmes ;
ces photos du passé,
ces lettres délavées ?
Dans un vacarme d’enfer, ou le silence,
pour un nouveau départ, une autre danse ;
une heure de passage
au sein de ton corsage ?
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Partie sans laisser trace, ni adresse,
dans un soir de détresse.
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Tu m’as laissé tout seul, mis au rencart
dans un soir de brouillard.
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Depuis, je compte les heures sur la pendule
dans mes soirs somnambules.
Quand j’n’aurai plus d’amour au fond des yeux,
que je ferai le sourd à chaque aveu ?
Tout de suite ou maintenant ?
Quand les poules auront des dents ?
Et quand résonnera l’heure dernière,
quand je jetterai un oeil, par derrière,
est-ce bien toi que je verrai,
ou bien l’ombre d’un regret ?
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Partie sans laisser trace, ni adresse,
dans un soir de détresse.
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Tu m’as laissé tout seul, mis au rencart
dans un soir de brouillard.
Mais, quand reviendras-tu
ma portée disparue ?
Depuis, je compte les heures sur la pendule
dans mes soirs somnambules.