La Lune m’accompagne encore sur le petit matin,
m’illumine doucement de sa lueur de satin.
Elle allume les ruelles sombres de la ville endormie,
et, j’avance dans la pénombre, sur les trottoirs, bleu de nuit.
Oh la Lune ! Mais que vois-tu donc d’en haut ?
Oh la Lune ! Est ce que le monde est beau ?
Je me rends jusqu’à la gare, comme chaque jour de la semaine,
à travers les fils d’argent, plus doux qu’un pull de laine.
Compagne de mes nuits, lorsque le sommeil s’absente,
je me nourris de tes lumières, dans mes longues heures errantes.
Oh la Lune ! Mais que vois-tu donc d’en haut ?
Oh la Lune ! Est ce que le monde est beau ?
Je prends le temps de retenir chaque minute, chaque seconde
pour sentir, sur moi, la douceur pâle de ta face ronde,
qui balise les chemins de mes marches solitaire ;
un éclat dans mes brouillard, pour que je vois à travers.
Oh la Lune ! Mais que vois-tu donc d’en haut ?
Oh la Lune ! Est ce que le monde est beau ?
Mais, le jour qui veut naître, pour toi, n’aura pas de quartier
et il va t’envoyer illuminer le monde, de l’autre côté.
J’attendrai, impatient, que me revienne le soir
pour sentir, à nouveau, tes lueurs d’espoir.
Oh la Lune ! Mais que vois-tu donc derrière ?
Oh la Lune ! Entends-tu les mêmes prières ?
Oh la Lune ! Mais que vois-tu donc d’en haut ?
Oh la Lune ! Est ce que le monde est beau ?