Qu’est-ce que je pourrais bien te dire
si tu me revenais demain ?
Devrais-je en pleurer ou bien en rire,
et, me satisfaire de ce destin ?
Qu’est-ce qui pourrait être le pire ?
Je me pose la question, mais en vain.
C’est presque à en mourir de rire ;
c’est presque à en mourir de chagrin.
Qu’est-ce que je pourrais bien te dire
si tu m’aimais encore demain ?
Te voir revenir sur tes désirs
pour m’accepter tel que je suis ; enfin !
Qu’est-ce qui pourrait te faire blêmir ?
Savoir que tu me perds, à la fin ?
C’est presque un voyage en plein délire ;
c’est presque un voyage sans lendemain.
Qu’est-ce que je pourrais bien me dire
si je te voulais encore demain ?
M’avouer, sans jamais me faire mentir
que la fin justifie tous les moyens ?
Qu’est-ce qui pourrait me retenir
de retrouver l’enfer de tes parfums ?
C’est presque une idée qui me déchire ;
c’est presque une idée qui me convient.