Quand t’as le blues, quand t’as le blues.. la
Vie c’est le flou, y’a que le flouse , va..!
Racle toi bien les méninges, déménages chez Lacan
T’auras le blues car tout fout le camp.
Tu t’appelles "Moi je m’aime" et tes yeux s’encanaillent
Dans de fausses vitrines, des troquets où ripailles..
Tu vis dans un building, maudit, côté métal,
Elevé sous la mer en paradis fiscal.
Quand t’as le pas péripathétique
Il ne te reste qu’le périféérique
Ou bien le vide affamé qui réclame tribut
Quand tu l’sens pas c’est qu’t’as pas tout bu..
Tu t’appelais "J’étais" et de tes yeux hagards
D’est en ouest tu allais regardant furibard
Le troupeau abattu avant même d’être tué.
Tu t’appelais "j’étais" t’es fichu, t’es jeté.`
Quand le jazz est, quand le jazz est las,
Le gars va sans, le gavé s’en va`
Il a de l’orage dans l’âme et l’arme qui trémule
Jazz est las et le veau recule..