Ne me croyez pas plus fou
que je n’souhaite le paraître,
car, derrière mes idées floues
existe un réel besoin d’être.
Pour juste parler un peu,
je vous paie un vers ou deux.
Je suis juste un commun mortel ;
un gars au milieu d’la foule,
retranché dans sa citadelle.
De simples mots en découlent.
Pour juste parler un peu,
je vous paie un vers ou deux.
Je les dépose le jour, la nuit ;
j’en rempli des cahiers entiers
au fil de mes amours, de mes amis ;
de l’avant pour après.
Pour juste parler un peu,
je vous paie un vers ou deux.
Juste quelques mots de-ci, de-là ;
de simples petits morceaux de moi
posés, tranquilles, sur du papier.
C’est ma façon de vous avouer
ces émotions qui me bousculent,
ces sentiments que j’accumule ;
si faciles à écrire
mais, pas faciles à dire.
C’est un exutoire, un exorcisme
pour m’affirmer à c’monde
qui m’emplit de fatalisme ;
je n’suis pas de nature moribonde.
Pour juste parler un peu,
je vous paie un vers ou deux.
Si ce texte éatit de prose,
cela n’aurait rimé à rien.
J’aime cette overdose
de partager ce qui est mien
pour juste parler un peu,
je vous paie un vers ou deux.
Juste quelques mots de-ci, de-là ;
de simples petits morceaux de moi
posés, tranquilles, sur du papier.
C’est ma façon de vous avouer
ces émotions qui me bousculent,
ces sentiments que j’accumule ;
si faciles à écrire
mais, pas faciles à dire.