Icare n’s’est pas brûlé les ailes,
vers le soleil s’en est allé
car il voulait toucher le ciel
porté par tous les alizés.
Icare a déployé ses ailes
loin sur la mer s’est envolé
et dans une chaude lumière
avec les mouett’s a vir’volté.
Icare a déployé ses ailes
avec lui ont fait un ballet
les cormorans, les goélans
et les sirènes médusées.
Icare n’s’est pas brûlé les ailes,
vers le couchant il a plongé
et dans son ile artificielle
il a trouvé l’Eternité.
Icare n’s’est pas brûlé les ailes,
il cherchait juste sa dulcinée,
et dans les yeux d’une sirène
il a changé d’identité.
Icare n’s’est pas brûlé les ailes...