Je me suis puni de tes caressesJ’en ai gardé que la tristesseCelle qui vous prend au cœurQui frappe là où ça fait malQui ne laisse que des rancœursQui rend le banal en fatalJe me suis puni de ta tendresseJ’en ai gardé que la rudesseCelle qui fait peur dans les conflitsQui fait des croche-pieds à la vieSans états d’âmes et sans scrupuleEt qui vous laisse sur les rotulesQuand les cliquetis de votre cœurNe battent plus la mélodieIl faut se rendre à l’évidenceOn n’est plus sur la même cadenceQuand les roulis de votre cœurNe tournent plus à l’infiniIl faut se dire sans transparenceOn n’est plus sur la même fréquenceJe me suis puni de tes je t’aimeJ’en ai gardé que les problèmesCeux qui font mal au fond de l’âmeEt Vous laissent seul à vos conflitsQui empêchent de poser les armesPour se combattre mais à quel prixQuand les cliquetis de votre cœurNe battent plus la mélodieIl faut se rendre à l’évidenceOn n’est plus sur la même cadenceQuand les roulis de votre cœurNe tournent plus à l’infiniIl faut se dire sans transparenceOn n’est plus sur la même fréquenceJe me suis puni de notre amourJ’en ai gardé que les contoursCeux qui font oublier d’aimerEt qui vous projettent en avantSans même savoir si l’être aiméL’avait été un jour seulement
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