Je suis sur la route d’un souvenir qui me hante la nuit et le jour.
Je suis folle.
Dans ces périples où je crève à petit feu, le silence parle une langue nécessaire.
Le monde est souple, à accepter tant de mépris.
A l’envers, le futur ne sait se résigner.
Comprendre fait partie du jeu, comme une plage perpétuelle où les goélands seuls volent sans tricher.
Entre les mains, je garde cet aveu qui nous éloigne un peu plus chaque jour.
Mais le printemps commence à peine, dans les rues sombres où nous trouverons une fin, un sens implacaple où chacun porte le sel d’une autre légèreté.
Je m’y tiens encore.
Je ne mépriserai jamais personne.