La maîtrise de ses passions (envies et désirs), est-elle une condition sine qua non pour pouvoir s’intégrer dans "le monde organisé" ? Doit-on se résigner à accepter notre impuissance à s’opposer à "l’ordre établi" ? (Dur lorsqu’on constate qu’il est futile et puéril de vouloir le faire...). Peut-on sincèrement penser que le musellement de nos passions, nous soit, d’une certaine façon, bénéfique ? Cette résignation offre-t-elle une dimension un tant soi peu positive ?
Outre la fierté de dompter son "animalité", ce ‘contrôle de soi’ peut-il nous offrir une forme de "liberté" ? Nous permet-il de mieux décider de nos actes en bâillonnant nos pulsions avant qu’elles ne nous asservissent ?
Je suis conscient que les mots ‘envie’, ‘désirs’, ‘pulsions’, ‘passions’ ne sont pas du même ‘tenant’, mais bon, c’est ki c’est ki écrit ici ? hein !? Si v’z’êtes pas d’accord, je vous attends sur le pré vert (Jacques) avec vos plumes zé encriers. (hihi, une invitation au débat contradictoire ? Et pourquoi pas, pourrait-être rigolo..)
Reprise (soyez un peu sérieux, voulez-vous ?).
Je parlais de Liberté, ne sommes-nous pas -là- au cœur même du sujet ?
La question "Où trouver la force (le moyen aussi, j’imagine) de vaincre ses passions ?" ne touche-t-elle pas fondamentalement à notre liberté ?
Doit-on accepter de la limiter pour se conformer à l’ordre établi ou implique-t-elle, intrinsèquement, que l’on puisse vivre pleinement ses passions ?
J’entends déjà le petit malin du fond de la classe dire "la liberté individuelle s’arrête où commence..." ... blablabla... Entre nous, vu le nombre des autres, on est déjà mal barré, plus beaucoup de place pour bouger le petit doigt...
Le terme "liberté" n’est pas à prendre ici dans son acceptation "psychopathique" de faire tout et n’importe quoi, guidé seulement par la passion, mais vise ses sens philosophiques : le libre arbitre (par refus du dogmatisme), la liberté de ‘spontanéité’ (agir sans contrainte externe) et celle du ‘sage’ c’est à dire celui qui est délivré de ses passions et agit à la lumière de la raison...
Aaahhhh zutre de zutre !
Je suis retombé par inadvertance sur le sujet-poison que je cherchais à noyer...!
Mauvaise volonté :
Est-on vraiment "sage" dès lors que l’on agit qu’avec "raison" ?
Et si je ne voulais pas, moi, "être sage et avoir raison" ?
Et si je préférais, moi, les gens qui ont envie ?
Surpenant, ce mot, "liberté", il est crié, chanté, loué, poursuivi, emprisonné, ..., écrit dans toutes les langues humaines en lettres de feu et de sang...
Comme je le soulignais ci-avant, si je m’étends sur la Liberté, ce n’est pas une incitation à la rébellion ou au chaos, mais un encouragement à se délivrer de toute influence pour se découvrir et se retrouver soi, nu, pour oser sortir des ornières battues, oser créer, s’oser ‘soi’...
La liberté n’est pas ce que l’on croit : faire ce que l’on veut quand on le désire, c’est plutôt ‘ne pas être soumis à la volonté d’autrui’. La Liberté implique une grande responsabilité face à l’humanité et non "le choix des armes" ; la Liberté comporte ses propres limites, indispensables, que l’on retrouve dans la déclaration des droits de l’homme (art 4) : "La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi." On retrouve l’idée énoncée en son temps par Cicéron : "nous sommes esclaves des lois pour être libre"...
La liberté c’est de pouvoir juger et choisir, y compris de ses propres limites et contraintes, de pouvoir s’exprimer ce qui est rarement le cas dans de trop nombreux pays, c’est aussi laisser libre court à ses rêves (un conseil, gardez malgré tout un œil sur l’altimètre de la réalité).
"On n’est jamais si bien asservi que par soi-même" disait, à juste titre, Gilbert Cesbron.
Vaincre ses passions, dans le sens ‘pulsion’ et non ‘centre d’intérêt’ bien entendu, est alors effectivement quelque chose d’important. Imaginez la folie des hommes libérés des lois et des ‘tabous’, s’abandonnant à leurs plus vils instincts, conduisant le monde à l’anarchie, à la ruine, à la mort...
Ce n’est pas une fiction : allumez votre télé de temps en temps au lieu de vous amuser avec vos petits camarades sur ce site qui n’est rien d’autre qu’une incitation à la débauche de mots et à l’orgie sentimentale !
La recherche de liberté, ne se résume-t-elle pas trop souvent, à la poursuite d’un hypothétique ’bonheur’ ?
On rêve d’être débarrassé de ses chaînes, de se libérer de ce qui nous tient en retrait : l’illusion rassurante du confort, nos habitudes, l’autorité sous toutes ses formes, la crainte du risque, de l’inconnu,... On oublie, me semble-t-il, que cette liberté là, nous l’avons déjà : nous sommes libres de changer d’idées, de vie, d’avenir, un peu moins libre de changer de passé, sans doute, mais cela peut s’arranger, si vous avez les eurodollars, j’ai les filières (hihi, même pas vrai !).
A en croire le ‘sage’ on reçoit la liberté en cadeau à sa naissance... qu’en faisons-nous ensuite ? Non, la véritable question est ‘que nous permet-on d’en faire’ ?... plus tard, plus de cadeau, on doit d’abord y croire, ensuite la prendre ! (Dans le respect, bien entendu des règles élémentaires). Se donner la possibilité de suivre certaines de ses passions... pour refaire un lien, qui ressemble à un cheveu étiré, avec le sujet...
Comment vaincre ses passions ? Et, avant tout, est-ce possible ?
Si la "passion" appartient, fût-ce en partie, à notre inconscient... il est illusoire d’essayer : ni nous, ni notre "pensée raisonnée et raisonnable" n’a accès à ce troisième sous-sol là...
Si la "passion" est l’essence même de l’homme, celle qui l’a conduit à se mettre debout et à avancer, pouvons-nous la combattre sans nous "dénaturer" ? et est-ce acceptable comme idée ?
C’est terrible, non ?
Ou alors... devrons-nous admettre que la "passion" puisse se loger ailleurs que dans le cœur ?
Encore pire, non ?
La ‘passion’ vient du latin patior signifiant souffrir, éprouver, endurer autrement dit un ensemble d’états dans lesquels un individu est passif, par opposition aux états dont il est lui-même la cause. Ce sens ancien est resté (la ‘passion du Christ’ n’a rien avoir avec un message d’amour) et un nouveau sens en est dérivé. En effet, de nos jours le mot passion est aussi employé pour parler d’une émotion qui est plus forte que nous (que l’on subit), comme dans l’expression avoir une passion pour quelque chose.
(Aimer passionnément n’est-ce pas se préparer à souffrir ?).
On replonge dans l’inconscient... dans le domaine des pulsions...
Ndla :
Ouf ! Diront les quelques subversifs qui ont déjà envoyé leur texte (leur manifeste contestataire, devrait -on dire) à notre Ouèbbe-Maître et qui déclarent, sans pudeur, refuser de museler leur passion, s’écartant dans un même saut d’humeur du "droit chemin" ! Ne dites pas le contraire, j’ai les noms !
"Très Cher Ouèbbe-Maître, comme vous le constatez, je me plie presque volontiers aux consignes mensuelles, j’ai même acheté une nouvelle brosse à reluire en plume, c’est vous dire la haute estime que je vous voue..! (Tant qu’on est entre nous dans ce bel aparté, voulez vous avoir la gentillesse de revoir ma moyenne à la hausse, ma maman serait tellement fière de me voir enfin passer en seconde. D’avance, merci !)"
Que les dissidents se le disent : NON !
Hé bien non, pas "ouf", pas "ouf" du tout même... Car voyez-vous, dès lors que la "passion" ou "l’émotion" émergent et prennent forme d’une envie ou d’un désir... ...Paf ! On remontre aussi sec de 7 étages et on nage en pleine conscience... et qui dit conscience, dit vulnérabilité aux "pensées normalisatrices"...
La "réflexion" peut alors exercer son œuvre et l’éventualité de pouvoir vaincre la passion devient une bien triste réalité...
A bien lire le sujet, il ne nous invite pas à nous défaire de nos passions, à ne plus en avoir, mais à les vaincre, à les dompter pour ne pas qu’elles nous asservissent, pour éviter qu’elles mènent nos existences au chaos... Pour peu qu’on en ait et la force et les moyens...
Quels peuvent-ils être ?
Désolé mais on aborde encore le domaine des clichés, qui vous le savez, me hérissent les derniers poils éparses et gris que j’ai sur le caillou lunaire qui me sert de ciboulot (d’aucuns, des mauvaises langues, prétendent que c’est une piste d’atterrissage pour mouches, je les hais !) (Diversion : ces même sales types prétendent même que nombre de femmes sont frigides, quand je vous disais que ce ne sont que de mauvaises langues ! !).
Retour (soyez sérieux, voulez-vous, deuxième avertissement !) :
Le premier moyen qui vient à l’esprit fatigué, mais obéissant, du soldat lambda que je suis est la ’volonté’, bien oui, c’est comme pour le régime et le tabac ! C’est la faute à René (Descartes) qui affirme "qu’il n’y a rien qui soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées" et que "seule la volonté peut influer sur nos ‘désirs’ (nos passions, par extension ?) afin de les orienter vers ce qu’il nous est possible d’atteindre".
Il "suffirait" alors de se dire que ce que nous n’avons pu atteindre et hors portée et qu’il ne sert à rien d’insister... (voire même de commencer ?).
Qui se sent assez ‘sage’ que pour y parvenir ?
Qui a le courage de renier les rêves récurrents de son enfance ? De passer son temps à les faire taire à chaque fois qu’ils ont l’audace de chercher à nous distraire des ornières que nos Maîtres ont amoureusement tracées pour nous..?
La passion étant sans limite et incessante, peut-on réellement développer les aptitudes indispensables pour les contraindre ? Petit Scarabée, où est cette fameuse école de vie dont tu nous vante les mérites ?
Et si la volonté et la ‘raison’ de l’oncle René ne s’appliquait qu’à des problèmes rationnels ?
Nos passions, devenues conscientes sous forme de désirs, sont-elles toujours ‘rationnelles’ ? Et si l’on nous avait menti et que l’amour des poètes n’était que le fruit du ’calcul’ ou d’un processus biochimique ?
On peut bien entendu faire la sourde oreille et refuser de tomber amoureux, se faire violence, détourner le regard... Mais est-on certain de vaincre définitivement nos sentiments ? C’est comme de s’asseoir sur le couvercle d’une casserole à pression en augmentant la puissance du feu qui couve dessous...
Un exemple vécu : elle est partie, cela fait plus de dix ans, je crois que j’ai fini par accepter cette évidence, mais ni elle, ni la ‘raison’, n’ont réussit à tuer ma passion et tout l’amour que j’ai pour elle...
La volonté peut, peut-être, dominer ce qu’elle comprend et maîtrise, dès lors que je ne comprends pas, moi-même, cet amour devenu inutile... alors..? Ma volonté se trouve fort dépourvue... au souvenir de ses bises bienvenues...
Le second moyen que l’on peut imaginer déployer serait-il alors la ‘compréhension’ ? Essayer de comprendre ses passions, les décortiquer comme de vulgaires crevettes grises (les meilleures), pour les dominer ?
Dès lors qu’on prend le recul nécessaire, peut-on juger nos passions pour en valider la pertinence, relativiser l’importance qu’on leur accorde inconsciemment, nuancer l’influence qu’elles ont sur nos vies ?
A partir de là on peut, sans doute, ressortir cette bonne vielle volonté du placard à balais pour, par exemple, se persuader rationnellement que telle ou telle passion est futile puisqu’elle a peu de chance d’être assouvie...
Prendre du recul pour se détacher... (tiens je retombe sur l’image de ma douce ‘fiancée’ qui a préféré couper court plutôt que d’affronter le regard de sa famille sur notre couple bien peu "ordinaire"... Puis-je en vouloir à quelqu’un qui m’aimait sans doute mais qui cherchait à se protéger ? Bien sur que non. Cela veut-il dire que la distance et le temps tuent l’amour ? Bien sur que non !).
Je ne sais pas si cet effort de compréhension est la panacée... J’imagine que de consacrer beaucoup de temps à chercher à cerner l’origine de cette ‘passion’, de ce ‘désir’, d’envisager la meilleure manière de l’aborder, les conséquences éventuelles de son assouvissement... ben l’envie est passée...
Par contre, cette tactique a l’avantage, contrairement à la volonté, de ne rien forcer et peut, le cas échéant, avoir un effet de longue durée dès lors que la "compréhension" mènerait à "l’acceptation" puisque la démarche est rationnelle et objective.
Oui, Bernard, on peut théoriquement vaincre ses passions ! Mais à quoi ça sert ?
"On" (je déteste ces "ons", vous pouvez le leur répéter, j’assume), "on" prétend qu’en maitrisant ses passions on s’évite bien des frustrations (liées au ‘manque’) et on peut arriver à une paix intérieure due à la maîtrise de soi. On n’est plus envahi, submergé, par ces sollicitations incessantes, avançant à vive allure telle une succession de tsunamis, passant d’une envie à l’autre dans un chassé-croisé digne des compétitions internationales de saute-mouton (enfin, c’est ce que prétendent le coq et l’âne). Difficile dans ces conditions d’être pleinement satisfait... surtout si certaines passions tournent à l’obsession...
Difficile, avouez, de se contenter de ce qu’on a (pourvu que l’on ait, bien entendu, le minimum de confort). On en veut toujours plus et ce qu’on aura ne sera jamais assez.
En psychologie c’est souvent la source de problèmes important : un homme rêve de posséder sa maison et lorsqu’il l’a, il déprime, il a perdu son rêve.. alors pour ne pas sombrer il va, au mieux, s’en trouver en autre, au pire envier les autres et s’enfoncer dans une voie sans issue...
On peut effectivement, trouver la paix, voire même une certaine dignité, en tenant à distance certaines passions qui n’offrent qu’un intérêt tout relatif à notre "bonheur". Et, comme je le disais en ‘intro’, une fierté de ne pas se laisser guider par des sentiments qu’on ne maîtrise pas : d’une certaine manière renforcer son "humanité" ? (par opposition à l’animalité).
Atteindre la liberté de pensée, dès lors qu’elle n’est plus conditionnée par la passion, la pulsion, accorder une valeur plus objective aux personnes ou aux choses... à notre existence aussi, je le crois sincèrement.
Le ‘sage’ ajouterait encore le plaisir de retrouver une vie sociale dès lors qu’on renonce à certaines passions... non qu’elles soient forcément inavouables (quoique dans certains cas, beurk !), mais la vie en société est simplement impossible si chacun ne poursuit que ses objectifs personnels... La liberté implique, nous l’avons vu, la tolérance, elle suppose, elle, de renoncer à certaines impulsions... Par exemple la mégalomanie et l’égocentrisme qui offrent peu d’intérêt en démocratie et pour l’intérêt général... (la cleptomanie, la pyromanie, la pétomanie, sont également à déconseiller). Vivre avec d’autres, pour peu qu’on le veuille vraiment (ça arrive, j’en connais, c’est beurk mais ça existe et il faut donc en accepter l’idée), vivre avec les autres nécessite d’accepter les compromis (pas la compromission, n’exagérez pas !).
Un dictateur, fût-il le maître du monde libre comme GW, n’est pas ‘membre’ d’une société, un assassin non plus, les deux combinés sont légions, mais dans des pays différents, si non il pourraient former une confrérie, mais les tensions risquent d’être nombreuses... hihi.
Vivre ‘ensemble’ suppose d’être capable d’accepter que la "volonté commune", ainsi nommée par JJ Rousseau, prime sur ses propres ‘envies’.
Une nuance, ceci ne veut pas dire qu’aucune passion ‘individuelle’ ne soit possible ou acceptable. Certaines d’entre elles offrent assurément un réel intérêt pour soi, mais également pour "l’ordre établi", sans créativité, sans recherche, sans tentatives, sans chemins buissonniers, point de progrès et, vous connaissant, je crois que nous serons nombreux à partager cette idée là...
Fût-ce parce que certaines passions nous aident à mieux nous comprendre, à prendre confiance en nous, à agir. On se fixe alors des objectifs, mais surtout on se forme, on s’accepte soi, tel que l’on est, ou on s’oriente volontairement vers ce que l’on veut/peut devenir. La passion nous entraîne au-delà de la simple réflexion rationnelle du "qui je suis et dans quelle étagère" (pour JB), elle produit une force qui va orienter nos pensées et nos actes vers un but déterminé et nous rend plus performant.
C’est cette formidable énergie, cette volonté farouche, que l’on a tous en soi, qui, bien canalisée, permet aussi au monde de tourner et d’évoluer, pour peu que d’autres ne la musèle pas. Ceci semble contradictoire avec "l’ordre établi" évoqué dans l’intro, mais il ne s’agit pas de confondre l’rodre ’naturel’, tel que décrit par la science, qui régit le fonctionnement de l’univers et l’odre ’humain’, ’social’. Dans le monde humain, démocratique s’entend, "l’ordre établi" peut paraître rigide mais il subi inévitablement l’évolution de l’homme, de sa pensée, des passions, des envies qu’il a eu de découvrir, de créer, de vivre tout simplement.
L’homme a ce pouvoir là, transformer ses passions les plus ’nobles’ en actions. Malheureusement il n’a pas toujours compris qu’il a le devoir d’agir dans l’intérêt de l’humanité...
La force des passions, telle que par exemple la recherche de la liberté, est indéniable, pour s’en convaincre il n’y a qu’à se remémorer la puissance de feu déployée par ceux qui refusent d’améliorer les conditions de vie sur terre... Ne serait-ce pas ceux là qui nous conseillent "gentiment" de "trouver la force de vaincre nos passions" ? ...hihi, long débat, n’est-il pas ? Et va-t-y que je te fourgue la chasteté, l’humilité (dès fois que tu voudrais ma place), les péchés capiteux, de jolis dogmes avec, à la clé, une promesse paradis pour les plus sages d’entre nous,...etc.
Si la passion n’offrait que des désagréments ou des frustrations, nul besoin de la vaincre, elle s’éteindrait d’elle-même, le besoin se fait sentir dès lors qu’elle risque de changer l’ordre des choses et que cela n’arrange pas toujours ceux qui, politiciens et financiers, gouvernent le monde...
Dans ce contexte qui peut prétendre que la passion ne soit pas nécessaire ? N’est-il pas de notre ’devoir’ d’affirmer sa liberté de chercher à satisfaire sa passion pour améliorer "l’ordre des choses" et non, bêtement s’en détacher, s’en désintéresser, ce qui reviendrait à s’y soumettre ou à s’en exclure. Ceci suppose le respect du principe de l’intérêt général, mais vous l’avez déjà compris alors pourquoi est-ce que je me décarcasse à ce point ?
Donc, vaincre ses passions : oui et non, cela dépend.. Si prendre du recul permet de libérer ses capacités cognitives et son esprit critique, trouver la ‘paix’ dans un libre arbitre dégagé de toute influence, certaines passions sont une indispensable force mobilisatrice tant pour nous que pour ce monde de souffrance... La difficulté étant de distinguer les passions constructives de celles qui peuvent être destructrices, puis de faire la peau aux tyrans...
Où trouver la force ? Evitez les hypermarchés, ils prétendent avoir tout, ils mentent !
Essayez la volonté et la compréhension, mais si vous voulez vivre vos passions, évitez de réfléchir et foncez !
Personnellement, je continue à faire plus confiance à l’intuition et à l’intelligence du cœur qu’aux ’leçons’...