A la télé, passe le bêtisier rituel glauque de fin d’année cathodique. J’apprends qu’un type est tombé amoureux de son escorte, un cadeau de ses amis. Les types en smoking sans cravate, pour faire décontracter rient aux éclats.
C’est à pleurer, mais bizarrement cela me donne envie. Il me revient une citation de Lord Byron « Le mariage vient de l’amour comme le vinaigre du vin » Je ris, et j’appelle ton sourire qui ne vient pas, allez arrête de bouder.
J’attrape la page vierge. « Cette année un ami est mort...Mais comme disent les cons, la vie continue et l’année sera bonne si je continue à écouter les sempiternelles balivernes du petit écran ».
Comment cela, trop agressif ? Bon, très bien, je suis un acteur des mots après tout, et l’exercice ne me semble pas bestial. Je vais me reprendre, pourtant je sèche, je me dessèche même comme lorsque je n’arrive pas à te joindre, en pensant que tu ne m’aimes pas autant que cela.
Allez je me lâche, pour rendre bonne cette année, je passerai mon temps à te susurrer de mauve, pour changer du bleu, une sorte de bonne résolution.
Non plus ? Tu as raison c’est vrai que c’est mou le mauve.