Nordiste tempête
Au froid de ma vie
Ne sortait de l’hiver.
A trop grelotter
Egaré dans les nuages collants,
Désolé, je t’ai fuie.
A tous vents exposé,
Ne songeait au jour.
L’ultimatum tu as laché.
Je suis allé me cacher.
Méditérranéenne hospitalière
De la nuit m’a sorti.
Ton feu me couve.
Mais, en été même
Le vent d’est souffle
Le chaud et le froid.
J’ai vu avec effroi
A nouveau naitre les larmes.
Femmes saisons
J’ai maintenant compris,
Ma liberté est accessoire,
Je m’abandonne tout entier.
Vous êtes mes saisons,
Mes jours, mes nuits.
A vos hivers
Me chaufferai à vos âtres.
A vos étés
Me calcinerai à vos âmes.