Il me faut aujourd’hui écrire un conte de Noël a écrit le boss avec des mots argotiques. Il est bien gentil mais j’ai beau me faire les fouilles, je n’ai que dalle à balancer.
Je n’ai pas envie de vous resservir la soupe avec des cosettes qui crèvent la dalle ou vous faire chialer avec les tapineuses obligées de bosser ce jour là à cause de leur frangins qui les a maquées. "Le compteur tourne toujours. Allez le gonzes, vous aurez droit ce soir à un peu de champagne mais ce sera à vos frais" ...
J’aimerai vous conter une belle histoire, une gaie qui vous fera gondoler à en pisser dans le calbute...
- Eh ! Cela ne te réussit pas de monter à Paris, tu es revenue maboule ma pauvre.
- Tiens tu es revenue la Voix, je te croyais rangée des voitures depuis longtemps.
- ???????
- Oui partie à jamais depuis que j’ai écrit ma pièce.
- Non , je suis là. Tu as encore essuyée une tempête et je reviens toujours dans ces cas là... Au fait c’est peut-être cela le conte de Noël. Vas-y , écris.
- Gamberge un peu dans la caraffe, C’est déjà fait et envoyé. De plus on me réclame un conte pas des bêtises.
- C’est pas un conte ?
- Mets toi au parfum et fais rentrer cela dans la cafetière. Un conte de Noël. Il ne parle pas de sorcière mais d’amour, tu sais le gravos qu’on nous sert à l’auberge du vioque là-haut.
- Le vioque ? C’est qui ? Je ne connais pas celui là.
- Tu n’as qu’un petit pois dans la cervelle toi. Je parlais de Dieu.
- Il faut le respecter pourquoi tu es méchante.
- Parceque le vioque, ce n’est que du baratin qu’on raconte aux mioches pour qu’ils se tiennent tranquilles.
- Tu sais bien que non.
- Je ne te savais pas si bécasse toi, encore des balivernes que tu a gobé pour m’attacher la morale. J’en ai eu plus que ma part. Dégages si tu veux prêcher la bonne parole. Tu veux que je sorte le violon ?
- Et pourtant...
- J’ai fermé les écoutilles et marche à l’ombre. S’il y avait un Dieu comme tu causes, il n’y aurait pas de misères sur terre...
- Ce n’est pas à cause de lui...
- Je sais c’est à cause de la blondasse qui a croqué la pomme et qui nous a laissé les pépins. Tires toi, je te dis je ne suis pas d’humeur et j’ai mon conte à ciseler.
La voix est sortie ou entrée dans ma pauvre cervelle mais je suis trop crevée pour vous servir un frometon aux petits oignons... La tartine de Noël sera peut-être pour un autre jour ...