Les jambes d’automne sont par "essence" bronzées des soleils de l’été, détendues, élastiques et veulent se montrer, provoquer le "désir" actif encore, avant qu’il ne s’endorme et ronfle comme un "patriarche" vautré des confins de l’hiver jusqu’aux belles saisons.
Les jambes d’automne ne sont pas cachées. Elles s’expriment avec "fierté" : genou découvert et d’une douce teinte "tabac", mollet tendrement musclé, courbes en plénitude,...
Les jambes d’automne font se "courber" les amertumes de la vie ordinaire, endimanchent les rentrées, ravivent les souvenirs, entretiennent l’espoir d’un "quatrième" temps volé à ne rien faire qu’à se faire des riens qui comptent intensément.
Les jambes d’automne n’ont rien à "vendre" que leur douceur sucrée, leur saveur miel nectar, leur langueur palpable. Elles aiment se faire goûter, "s’allonger" un moment et puis se laisser faire, heureusement attentives, jusqu’aux premières gelées.
Les jambes d’automne relient le corps au sol encore gonflé de tiédeurs estivales, l’être femme à la terre, la matière à l’infini, le concret à l’esprit, le solide à l’âme "suspendue".
Les jambes d’automne sont légendaires !