L’homme est ainsi fait.
Du plus profond de l’inconscience,
Une pulsion, un désir insatisfait,
Vient perturber toute patience.
La vie est aveuglée dans un long couloir.
Le chemin bordé de hautes haies,
Conduit au but, qui sans le vouloir,
Devrait mener à un bonheur parfait.
L’illusion mène la danse,
Toujours il faut recommencer.
L’espoir, quoi qu’on en pense,
N’en finit pas de se renouveler.
Un jour, il faut en finir,
Régler le problème courageusement.
Remonter le cours du temps sans faiblir,
Revenir obstinément au refoulement.
La tâche est ardue et demande du courage.
Mais quel soulagement en levant le voile !
C’est un ciel qui tout à coup se dégage,
Sur un horizon de liberté qui se met à la voile.