Un texte déjà publié fin mars 2007 et revisité pour l’occasion, une manière de faire mon ’devoir-du-mois’ en réchauffant au microsillon… La paresse quand elle devient sacrilège… et je n’en suis pas fier mais bon…
Alors pourquoi ? Me direz-vous. Et pourquoi pas ? Trop de respect, ne nuit-il pas à l’esprit critique ?
NE ME QUITTE PAS.
Vrai quoi c’est elle qui a tout le blé, la vioque !
IL FAUT OUBLIER.
Et si ça peut aider, fais comme moi, bois !
TOUT PEUT S’OUBLIER.
Mais toi, non, tu t’accroches.
QUI S’ENFUIT DEJA.
Où est le veinard qui a trouvé la porte ?
OUBLIER LE TEMPS.
Que c’est long cette mort qui ne vient pas.
DES MALENTENDUS.
En plus elle est sourde comme un pot !
ET LE TEMPS PERDU.
Et ma jeunesse qui fuit...
A SAVOIR COMMENT.
Va savoir pourquoi surtout, mes potes se moquent de cette rombière à mon bras.
OUBLIER CES HEURES.
Chaque minute, chaque seconde, elle a poussé le bouchon à m’offrir des montres chronomètres, pour mesurer le temps de nos ébats, si c’est pas glauque ça !
QUI TUAIENT PARFOIS.
Ah non ! Commences pas ! Ne me donnes pas ce genre d’idées là...
A COUP DE POURQUOI.
Je déteste les pourquoi tu rentres si tard, pourquoi tu sors sans moi ? Je déteste les pourquoi, tu peux le leur répéter j’assume !
LE COEUR DU BONHEUR.
Ce serait de voir le tiens cesser de battre !
NE ME QUITTE PAS.
Casses-toi, mais laisses-moi les clés de la Ferrari et la carte bleue !
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MOI JE T’OFFRIRAI.
Commence à me gonfler ce petit gigolo pas rigolo.
DES PERLES DE PLUIE.
Déjà qu’il pleut assez comme ça, il veut me noyer ou quoi ?
VENUES DE PAYS.
Lui qui n’ose pas prendre l’avion, ça promet !
OU IL NE PLEUT PAS.
Oui, vas-y laisses moi profiter en paix de ma traversée sans dessert.
JE CREUSERAI LA TERRE.
Il exagère veut m’enterrer maint’nant !
JUSQU’APRES MA MORT.
Et quoi !? Il va s’acharner en plus ? M’enterrer vivante avec une corde au cou et un couteau dans le dos ?
POUR COUVRIR TON CORPS.
Tiens on est mercredi ? Chouette mon nouvel amant vient hihi, là au moins j’aurai chaud mon lapin ! Parce que tes coups vite fait... ça commence à bien faire !
D’OR ET DE LUMIERE.
C’est dur ça..l’or… dur et le feu en plus ?
JE FERAI UN DOMAINE.
M’étonnerais tu sais déjà pas tondre la pelouse et le caniche !
OU L’AMOUR SERA ROI.
Ben toi mon colon, avec ton zigouigoui, t’es pas king t’es juste kong !
OU L’AMOUR SERA LOI.
Pas oublier de prévenir la police, me faut un alibi…
OU TU SERAS REINE.
Oui, tu me le répètes assez, la reine des enquiquineuses, mais je t’emmerde moi petit con, je t’emmmmmeeeeeeeeeeerde !
NE ME QUITTE PAS.
Casses-toi et tu peux te brosser pour la Ferrari, je vais te plumer mon canard !
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JE T’INVENTERAI.
Ca y est ! j’ai trouvé.
DES MOTS INSENSES.
Je vais balancer des lettres anonymes, détourner les soupçons sur un ‘crabe’ ou plutôt un homard tiens, bien ça ‘Omar m’a tuer’ avec l’hortographe en moins pour faire plus dramatique.
QUE TU COMPRENDRAS.
Elle entravera rien de rien la vioque !
JE TE PARLERAI.
Je t’expliquerai en détail comment je te découpe les grosses vaches dans ton genre, moi ! Mon C.A.P. de boucher va enfin servir !
DE CES AMANTS LA.
Bientôt mon tour, une partie de pattes en l’air avec une ‘tite’ bergère.
QUI ONT VU DEUX FOIS.
Ca t’as vu ! Je m’en vais la régaler la ragazza, et plus d’une fois !
LEURS COEURS S’EMBRASER.
Dans un église ? Un incendie ? Non, là c’est trop, restons réaliste quoi...
JE TE RACONTERAI.
De belles salades pour t’endormir, plus besoin de ton prozac, m’en vais t’emballer tout ça moi, vite fait bien fait, n’y verra que du feu… sauf quand ça brûlera… haha, trop drôle le drôle !
L’HISTOIRE DE CE ROI.
I’ll be the king of the world, plus besoin de faire semblant que je sais jouer du zigouigoui, y a la Ferrari pour emballer les cailles !
MORT DE N’AVOIR PAS.
Pu t’échapper ! Déjà qu’elle a eu le roi du matelas, celui du racagnac et du cassoulet de moules… Juste retour des choses, non ? Puis elle a l’âge de ma grande tante Germaîîne et les dents gâtées à force de se gaver de bonbons !
PU TE RENCONTRER.
L’a eu de la chance, le roi du moule frite, l’a compris à temps, tandis que moi, j’ai rien à voler alors…
NE ME QUITTE PAS.
Mais kassse-toooi quoooi, t’es sourde en plus d’être lourdingue toi alors ! (Prévoir un treuil).
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ON A VU SOUVENT.
Avec la vie que je mène et les valises que je trimballe…. (Penser au Botox).
REJAILLIR LE FEU.
Avec ces éjaculations risibles de petit gigolo minable comment j’ai pu moi.. ?
D’UN ANCIEN VOLCAN.
J’ai raté une belle occasion à la Poudrière moi, qu’est-ce qui m’a pris de retenir son bras ? L’amour sans doute, quelle conne j’ai été, j’aurais du me rappeler de Jean-Edouard !
QU’ON CROYAIT TROP VIEUX.
Il était vieux, mais riche et bien monté lui au moins !
IL EST PARAIT-IL.
Disparu en mer, c’est ce que les journaux on dit… Mon parterre de roses n’a jamais été aussi beau que cet été...
DES TERRES BRULEES.
Plus écologique et pratique que la cuisinière, mon grand père m’a conseillé, non pas lui, l’autre, le petit barbu.
DONNANT DU BLE.
Plus beaucoup de place dans ce jardin…J’irai le mettre à la campagne.
QU’UN MEILLEUR AVRIL.
Février, mars… avril, oui, avril la terre et encore meuble et je risque moins une averse, trop triste la pluie..et puis l’eau avec la bière… hihi, comme je suis drôle…
ET QUAND VIENT LE SOIR.
Le soir, discret ça, à retenir.
POUR QU’UN CIEL FLAMBOIE.
En plus, avril, pas trop tard pour un bon feu de camp…
LE ROUGE ET LE NOIR.
Tiens ! L’est encore à la radio la Jeanne Mas ?
NE S’EPOUSENT-ILS PAS.
L’aurait voulu le petit salaud, mais l’a pas un rond, je vais pas gâcher une chance de croquer un nouvel héritage, moi !
NE ME QUITTE PAS.
Kasses-toi vite avant qu’il ne soit trop tard, tu ne m’amuses plus petit gigolo de tes deux !
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JE NE VAIS PAS PLEURER.
Là c’est clair, mamie, que j’irai fêter ça avec les potes au grand rex !
JE NE VAIS PAS PARLER.
Mais bon prudence, je suis encore capable de lâcher le morceau moi avec ma langue si pendue, c’est d’ailleurs ça qui nous a rapproché, rhhhôôôô je suis si coquin !
JE ME CACHERAI LA.
Derrière la porte.
A TE REGARDER.
Arriver en claudicant avec ta canne.
DANSER ET SOURIRE.
Tituber devrait-on dire, avec ton sourire béat cent fois refait qu’il ne se défait jamais, quand tu souris, vielle femme, tes fesses remontent !
ET A T’ECOUTER.
T’époumoner, je t’avais dit d’arrêter de fumer !
CHANTER ET PUIS RIRE.
Hystérique, t’as encore trop bu avec la baronne ou quoi !?
LAISSE-MOI DEVENIR.
Libre, à rouler sur la corniche en Ferrari, ramasser quelques stoppeuses pour la soirées et hop !
L’OMBRE DE TON OMBRE.
Moi, l’hombré de la mancha balai-ze. (bon heu, je fatigue moi)
L’OMBRE DE TA MAIN.
Pas oublier les bagues.
L’OMBRE DE TON CHIEN.
Qu’est-ce que je vais foutre de ce foutu cabot ? Un caniche dans une ferrari, ça craint !
NE ME QUITTE PAS.
Mais kesss-t-attends pour te casser la pipe mamy !?
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PAN ! Fait la rombière pouffant derrière sa pétoire Cartier.
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Heuuuurghhh ! Tu vas pas me dire que j’ai pensé à voix haute...
Oôôôh... ...le con !