Trois jours qu’il pleut. Trois jours d’orage, de vent, de tempête.
Je suis là, au chaud, à siroter mon thé sucré, à regarder l’eau glisser sur les carreaux.
Je regarde par le fenêtre, les éléments se déchainent mais mon regard se perd dans le vide. Je regarde au-delà des arbres qui ploient, au-delà de la forêt qui gémit.
A quoi je pense ? A rien, à toi.
Je voulais être ton légionnaire, pour toi sentir le sable chaud. Une larme coule sur ma joue, mon regard s’embue. Dans un soupir, je porte la tasse à mes lèvres. Un éclair, comme un signal, me sort de ma torpeur, les gouttes de pluie brillent dans la lumière du feu du ciel comme un millier de diamants. Mais toi tu es partie, scellant ainsi notre rupture. L’orage est l’artisan de ma triste rêverie. Comment définir l’état dans lequel je me trouve. Tolérance n’est plus, pour moi, qu’un mot creux, j’enrage, je souffre et je t’en veux. Dehors la tempête fait rage mais c’est au-dedans de moi qu’elle semble maintenant s’insinuer, mon estomac se noue, mon regard se noie, le désespoir me submerge. Tu es partie, emportant avec toi le meilleur de moi.
Le vent qui souffle, la pluie qui frappe, qui détrempe et qui noie, l’orage qui tonne et zèbre le ciel se moquent bien de mes états d’âmes.
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Oh rage ! Oh désespoir ! Oh traitresse ennemie !
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Nous prenons à témoin ces forces qui nous entourent, qui se moquent de nous.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas écrire pour satisfaire au plaisir sadique et démoniaque de notre webmaster. Tout ça n’est que fiction, la réalité est bien pire...Il pleut mais le vent s’en est allé.