Sur l’ile de St Férréol, ne verrez de clique
Seuls l’air et la mer dispensent la musique.
Du fils orphelin entendez les lourds sanglots
Tendez l’oreille, écoutez la plainte, matelots
En écho, répondent dauphins et cachalots.
Ne vous en déplaise Monsieur Cousteau
qui n’avez perçu de Paganini les vibratos
Le silence n’est jamais de la mer le lot...
A l’abri des rochers, joue nous ton solo
Toi le banni dont la vie alla à vau-l’eau
Virtuose, abandonne ton art aux flots.
L’âme du violon est dans cette crique
Ici, repose, seuls dauphins pour public.