Poème d’automne
La terre couleur tabac
donne à l’automne son La.
Les essences d’octobre
ont des couleurs plus sobres.
Sur ces tapis de feuilles
de l’été faire son deuil.
Vendre son âme au vent
puisque loin le printemps.
Patriarche d’une année
à venir, à passer.
Quatrième et prochaine
viendra pâlir nos plaines.
Nous subirons l’hivers
et après quelques vers
un à un suspendus
jusque l’année déchu.
Courbé par les années
je reviendrais conté
car mon désir premier
est de faire partager
sans en joué de fierté
juste par plaisir, donné.
Allonger sur ce thème
Quelques mots qui conviennent.