Il était une fois, (Oups ! Je sais bien que c’est une phrase bateau mais bon, il faut bien qu’il y ait un début, alors accrochez-vous, « aux branches ! » J’entends un cancre au fond de la classe qui essaie de disperser ses petits camarades en lançant des vannes...Gr ! Je vais sévir)
Je disais donc : il était une fois (Si, si j’insiste) un petit bout de femme sous les feux de la rampe.
Avant d’y être, elle avait connu des débuts difficiles, la misère, la faim, le froid, la rue, les bouges. Sa vie était indescriptible, à la fois somptueuse, tragique, magnifique, avec une grande capacité à émouvoir, à faire pleurer.
Elle fut magique malgré sa vie brève, légère et grave, emplie de folie et d’amour éperdu.
Elle était une éternelle adolescente, vivant intensément sa vie comme si chaque jour était le dernier.
Elle avait une voix intense offrant une portée émotionnelle à coller des frissons, des chansons qui relatent des bouts de vie. Elle a débuté dans la rue, puis elle a fait la conquête du monde.
Sa voix chaude me fait pleurer chaque fois que je l’entends. J’aurai voulu être elle. Peut être que quelque part, je le suis, à écrire la vie, à la chanter aussi.
Il m’arrive de dire, je refuse de grandir, je veux rester l’enfant, garder au fond du cœur, la magie d’être une « Môme » puis crier haut et fort : « non, rien de rien, non, je ne regrette rien »