Perché au vent et habitué d’hier, je disais au temps que le printemps ici m’avait interpellé. Je cherchais son jardin au détour de l’envie qui évidemment ne faisait pas défaut. Que voulez-vous ,les abeilles butinent une fois la fleur promise , et elles trouvent. Mais laissons là le propos et cueillons les mots qui feront les matins du jour de la fin de l’hiver, au début de nos pas.
À m’inspirer de l’aubade un soir, à me bercer, je voyais, comme un songe, la rosée de notre joie en sentier d’érables et je prenais ta main d’un soupir incertain et ton souffle à mon ouïe... Tes dires me semblaient coquillages ; la mer en vague de tendre envahissait mon esprit et laissait à la danse le soin de nous tanguer. De volages odeurs à nos cœurs tenues, le parfum des fleurs en langage versé. Il y avait bien nos enfants au sable de l’heure, à l’encrier de l’anse qui choisissait, ravie, des chemins sans faille pour la page à écrire, un sentier évoqué à la marge du lieu
Et en toute impatience pour la Jacinthe que j’aimai en ce jour de dentelles, je savais un banc en jardin... et elle viendra s’y reposer...avec moi au printemps de nos vies