Jour de pluie, mon regard s’envole insistant
Ces nuages légifèrent le temps et mon ennui
Un mégot se consume dans ma tasse, déroutant
Comment soulager, mon désir aujourd’hui
J’aime peindre des natures mortes, quel revers
J’en deviens cramoisi ma colère se délétère
Posté telle une virgule dans un angle noir
Un corbeau se désaltère et épie mon inquiétude
Une chanson m’entrave la mémoire, stupide
Sonnerie d’un téléphone lointain et brumeux
Une voix ! AGNES je pars dans une quête ludique
Ce soir !serais-tu accessible ? J’ai le cœur en feu
Ardent et leste à débiter les niaiseries d’usage
Le courant nous électrifia, amants platoniques
Conter fleurette entérina la soirée et me libéra
Bilan de cette journée qui, d’une astuce, me sauva.
Raymonde verney