Un champs oblitéré de rouge
A ma vue se décoiffa mutin
Le vent signa son passage
Il usurpait l’esprit malin
Des fleurs hallucinées rouges
Ecloses et parfumées penchaient
Vers l’irréel leur fragilité, songe
D’une fée, quatuor éméché
Pétales froissés fugaces invite
Où je cueille l’instant carmin
Quatrain aux syllabes libres
Composé par d’espiègles lutins
Dans un vase sémillant je verserais
Vos senteurs vos corolles se déferaient
Timides et effarées il se fait tard
Je passerais tantôt border vos soirs
Raymonde verney