mignonne alons voir si la rose épine
Notre jeunesse j’entends balbutier
L’horloge, regrets d’un passé iconoclaste
Souvenances de ces printemps effeuillés
Ecoutons le pas des âges dans le vestibule
Déteint et suranné, une souris accoste le péage
Dans un carton s’activent des fourmis édentées
Mirage, hallucinations, larmes distillées
Mon chou visitons d’autres sphères le veux-tu ?
VENUS accueille les amours nomades
Nos cheveux gris émerveilleront les étoiles
Dans le hangar le spoutnik paraphe les intrus
Envol vers un Eden virtuel passage entrouvert
Viens l’irréel grognard attend dans l’hémisphère
Le moteur s’agite, il émet des gaz bucoliques
La rose épine nos fugaces moments, viens…
Raymonde verney