Poesie burlesque
Bailler !le matin s’enrhume il craint le gel
page rose où j’écris mes vœux la souris grince
bruit d’une Mercedes geignarde sur le sel
effroi je n’aime pas ! mais ma vaisselle coince !
le liquide enfariné s’éreinte sur mes doigts
un rire fend la sphère il teste le silence
mes comptes ? savoir vite ! ouf crier sur les toits
ma calculette ivre oublie sa science !!!
je m’endors épuisée et je plains le hamac
mon poids majestueux s’enlise dans un rêve
un alligator fol me poursuit à la fac
carthaginois je lis couramment et sans trêve
mais en douteriez vous ?les langues je connais
la porte geint pourquoi ?mon époux dit on dîne ?
sursaut frayeur vive, l’heure est grave je sais
la nuit balaie un ciel d’ombre qui se chagrine
raymonde verney