Mon portable est en éruption j’entame
L’ultime couplet de ma lassitude
Mes bigoudis, mes cheveux agacent
La forêt m’interpelle allons y je m’invite
Il va falloir que j’évite les seringues
Carnage prohibé sur les sentes glissantes
Je rêve de rencontrer une sorcière patentée
Détentrice d’une citrouille touche orangée
Un gueux se jette sur moi il est rugueux
Apparaît une corneille au nom de cléopatre
La forêt lance ses sortilèges survient un pâtre
Il me courtise, je danse songe fabuleux
Mon rêve s’estompe mes bigoudis enserrent
Mon cerveau bouillonnant qui récupère
Le soir s’annonce douceur estompée
Je rentre dans ma quiétude délaissée
Raymonde verney