L’éléphant blanc à peur de l’hiver. Le moindre flocon, le moindre gel le met dans tous ces états. On l’a retiré de son pays ou la chaleur et les parfums d’orient fusaient à sa trompe. La neige n’existait pas et le froid ne l’avait jamais atteint. On peut l’entendre grelotter au fond de cette cage ou il n’a même pas la place de tourner sur lui même sans s’arracher sur cette grille qui ne lui sert qu’a contempler le peut de lumière qu’on veut bien lui accorder. Là-bas, quelques hommes sans scrupules l’on retirer de ces parents alors qu’il n’était qu’un enfant. Il est si malheureux et si triste qu’il en a perdu l’appétit. Cependant ce soir, quelque chose l’intrigue. Le cirque c’est arrêté en bord de mer et le bruit des vagues lui semble familier. Au loin, la lumière tournoyante du phare semble suivre chacun de ces mouvements ces quelques instant lui font oublier que des demain, quand l’horloge sonnera ces douze coup, il devra malgré lui encore et encore, suivre les gestes que ces hommes lui ont appris. Il n’a pas le droit de les décevoir, il doit s’asseoir et se servir une tasse de thé sans en renverser où il connaîtra encore leurs colères. En attendant, il rêve encore de son pays. Celui là même ou il est considérer comme un dieu. Un dieu porteur de messages pour ces fidèles, celui de la paix du cœur. Mais ici c’est juste un objet de foire, un albinos.
Le bruit des vagues devient si fort, qu’il en finit par briser ces liens et arrive à quitter sa prison de fer. Doucement, il s’enfonce dans la pénombre défiant les vagues pour retrouver les siens
On retrouva l’éléphant blanc au petit matin endormi pour toujours. La mer a eu raison de lui
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L’éléphant blanc
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