Je n’ai pas le millième de ton talent... Mais je ne sais pas comment l’exprimer autrement. Comment exprimer tout ce que je ressent sans tomber dans le sentimentalisme primaire ?
Cette question encore une fois, je me la pose.
Ce Week-end je suis allé dans ce lieu qui ressemblait à un refuge pour mon âme... Quoi que le terme d’âme ne soit pas approprié, je ne suis point assez pur pour avoir quelque chose du genre. Ici, je pouvais être moi, naturel. Je pouvais, en paix et librement, parler et m’amuser... Du moins je le croyais. Avec le temps qui passe, je me demande de plus en plus si le mur que j’avais construit (autrour de mes sentiments, de mespensées, de ma personnalité) et qui s’était fissuré voir même écroulé par endroit, n’était pas en fait que la muraille extérieur d’une citadelle devenue à présent imprenable. Je suis perdu. Je ne suis même plus capable de voir moi-même ce que je suis au fond.
Je dis t’aimer et je le penses réellement. Mais est-ce le cas ? N’est ce point que l’impression qu’il me reste après être passé par les déformations successives duent aux remparts de mes sentiments ?
Pourquoi te fais je autant souffrir ? Chaque nouvelle fois est pire que la précédante. Tu t’annonces pleine de problèmes et de soucis, moi j’empire le tout. Moitier taquin moitier sérieux je t’ai dit tout à l’heure “adieu”. Pourquoi ? En fait non, la vrai question est : Pourquoi dans ma tête, c’était plus sérieux que la fois d’avant mais très surement moins que la prochaine ?
Nous nous reverrons aux prochaines vacances... Dans seulement 18 jours. Mais que nous dirons nous alors ? Tu sera en blocus, peu de temps a m’accorder, à moi qui suis si exigeant. Puis viendront mes cours, les vacances de février que je passerais dans le sud. Pâques... Juste avant tes derniers exams... L’été... Et mon stage... La rentrée prochaine où tout recommencera.
Ne serait-il pas plus simple de se dire adieux ? Afin que tu puisse avancer, sans le poids que sur toi je fais peser.
Tu es forte, bien plus que tu ne veux le croire. Tu as tenu jusque là. Tu as peur de craquer ? N’y penses plus. Aujourd’hui je te promet de t’alleger d’un poids. Ce ne sera pas tout très surement, mais j’espere que cela t’aidera. Si tu es triste rappel toi ce que tu m’as dit : En une journée et demi avec elle tu as plus souri et rigolé qu’en trois semaines. N’oublit cela jamais. Car pour moi c’est gravé ?. Promet moi de lui donner la priorité quoi qu’il arrive. Elle le mérite ! (même si elle est méchante avec moi =P... Et encore, la finalité ne tend t’elle pas a prouver qu’elle avait raison sur ce point ?)
Je penses qu’il est temps pour moi de disparaitre. D’arréter de te peser. Pour la colère que tu ressentira en lisant ceci, tu pourra la libérer le 28. Rumine la, ressece la. Cela te rendra plus forte d’avoir une cible à ton mal être et cela rendra la coupure plus facile à ton esprit.
Pardonne moi, ou pas, de ne plus être assez fort pour surmonter tout cela comme avec la première. Pardonne moi de te faire subir cela une dernière fois. Excuse cette douleur, combat la vite et libère t’en. Tu as à présent d’autres personnes sur qui compter. Moi je ne suis plus qu’un vieux model. Un vieux cheval qui a fait son temps et qu’il faut a présent achever.
Voila, le train va bientot arriver, je ne sais pas quoi ajouter san rendre tout cela encore plus pathétique... Ce soir en rentrant je le taperais. Je le posterais en ce lieux où tous vous pourrez le lire, où vous le lisez en ce moment même... Pourquoi ? Je ne sais même pas. Je suis un monstre. J’ai face humaine, mais je suis un monstre. J’entend la chose qui remplace mon âme grogner et hurler dans sa citadelle. Parfois je la comprend, alors la violence, le sadisme et la haine refond surface...
L’illusion fond un peu. N’oublie pas cela. Tout n’est qu’illusion. Oublie moi. Et si tu ne peux pas, souviens toi que des bons moments. Et si tu as le bloose, souviens toi des mauvais pour ne rien regretter.
De la haine à l’amour il n’y a qu’un pas. L’inverse est vrai aussi.
Je t’aimes !
Te hais-je ? Peut être le monstre en moi te hait-il lui.
Un dernier aurevoir avant l’adieu final ?
Yan
Ajout RER :
Plein de monde. Demain je devrais redevenir ce masque faire croir au bien être, à l’équilibre... A quoi bon ? Je veux fuir tout cela. Disparaitre... Mourir peut-être ? Mais de cela je n’ai pas le droit, ni le gauche d’ailleurs.
Moi aussi selon ta litanie, j’en ai marre, marre, marre, marre... Marre de tout à commencer par moi.
Je suis un monstre et un humain... Je ne peux donc normalement pas aimer quoi que ce soit plus que je ne m’aime moi-même. Mais je me hais... Je me répugne... Comment alors croire que je t’aimes ? Est ce seulement possible ?
Risible idée n’est ce pas ?
Dernière recommandation :
Prend soin de C. et de N. pour moi je t’en supplie... Comme tu le fais déjà de toi même, cela ne devrait pas t’ajouter trop de poid.