Imagine there’s no heaven, it’s easy if you try, no hell below us
L’infini nous surpasse, on le sait, on le fuit.
Et ainsi, chacun reste à rêver son chemin, mais rêvons... Rêvons le souffle de la mer jusqu’au bout de l’océan, rêvons l’envol des oiseaux au-dessus des plus hauts monts, rêvons les chants qui nous envoûtent, tant les yeux du chanteur pétillent à nous conter par-delà les notes et la mélodie !
Above us only sky, imagine all the people, living for today...
Imagine-toi, simplement, et sache rêver assez, sache t’arrêter. Car à trop rêver, certains se sont éteints pour l’éternité...
Nothing to kill or die for, and no religion too
Imaginer, c’est fuir l’inhumanité, mais à trop s’échapper on en devient trop choqué lorsqu’on revient sur terre. Il y aura toujours quelqu’un pour te remettre tes putains de pieds sur cette merde de terre...
You may say I’m a dreamer, but I’m not the only one
Nous sommes beaucoup, à rêver un meilleur futur, à rêver les terres, les pays, les patries, cela fait de chacun une personne unique. Je pense que ce sont les rêves qui définissent la personne...
N’oublions pas que tout le monde rêve le passé ; mélancolie, dit-on...
Imagine no possesions,I wonder if you can, no need for greed or hunger
Plus de vices ici-bas, plus rien qui puisse nous faire croire que le voisin avec qui on partage cette rue nous jalouse ou nous fuit. Oui, moi aussi, je me demande si l’on sait imaginer cela. Plus de guerres futiles et insensées. Qui n’a jamais défini une guerre ainsi, d’ailleurs ?
On en est même venu à trouver un nom à ces stupidités...
Imagine all the people, sharing all the world...
Un monde qui vit en paix, c’est tout. Aucun sens, n’est-ce pas, à vouloir un monde parfait, c’est vrai, car c’est la capacité qu’un ami a de vous décevoir qui en fait votre ami, disait une écrivaine (Amélie Nothomb, je pense).