Tu te demandes toujours où cela va te mener. D’une certaine façon, tu t’es résignée. D’une autre façon, tu fais comme lui. Tu prends l’instant. Faute de mieux.
Pendant ce temps la vie passe et le temps aussi. Bientôt 31 ans, toujours pas d’enfant et un amour tenace. Ca pourrait être pire. Ca pourrait être mieux.
Le tourbillon de la vie comme dit la chanson...
A ta famille,
A tes parents d’abord qui t’ont supportée dans ton errance sentimentale, dans ton errance tout court, chagrin et vadrouille mêlés. Tes parents pour qui le verbe aimer semble si facile. Tu les envies. Tu envies leur simplicité à traverser la vie. Tu aurais souhaité suivre leur voie mais ton chemin est différent. Sûrement pas facile de regarder vivre quelqu’un de malheureux, son enfant. Un mal contre lequel on ne peut rien. Seulement attendre que le temps fasse son travail. Seulement t’aimer avec infiniment de tendresse.
A ta crevette, ta petite nièce, ta beauté qui est arrivée un jour d’avril. Fruit de l’amour. Fruit que tu porteras peut-être un jour. Tu aimerais lui dire que le simple fait qu’elle soit tombée du ciel t’a réchauffée, t’a réconciliée avec toi-même, t’a montré qu’il faut y croire, toujours. Ce petit être si pur, si beau est ta bouffée d’espoir, ton ange gardien, le signe d’un monde meilleur.
A tes amies : les poulettes !
A Cathou,
Ta mère, ta soeur, ton amie, ta meilleure ennemie. Le témoin privilégié de ce qui a bouleversé ta vie. Elle t’a accompagnée, suivie, conseillée, criée dessus, aidée. Présente, inlassablement présente, dans tes délires, tes chutes, tes erreurs. Toujours là à te relever, à te secouer, à t’engueuler. Ton infirmière particulière et préférée, aimante et généreuse...
Et puis dans l’ordre alphabétique,
A Bea,
Ou plutôt Bea Jones. Ton amie d’infortune sentimentale, ton amie tout court. Bea et sa louloute. Bea la douce, Bea la princesse, attendant elle aussi que le chevalier blanc l’emporte. Bea et le cœur, parfois abstinente, parfois diablotin, toujours aimante.
A Charlotte,
La cadette. Surprenante ! Charlotte et les bulles...une grande histoire. Charlotte la pulpeuse, la blonde puis la brune. Aiméé et aimant. Elle a fait le choix que tu as mis si longtemps à faire. Ton héroine ! Ta jolie poulette !
A Marie,
La petite dernière. Bientôt ta voisine. Petite Marie à moi, Marie de Ju, la pro du texto. Marie et l’alcool vert ! Marie et Robbie. Elle se reconnaîtra sûrement dans ton histoire proche de la sienne. Tu espères quand même qu’elle sera différente pour elle. Tu lui souhaites un " happy end" de tout ton cœur !
A Vero,
La maman, notre modèle à toutes ! Vero qui nous ramène, Vero qui s’inquiète. Vero la trésorière. Vero et ses délires, Vero la fantastique. vero et sa radio. La grande Vero, des jambes interminables mais surtout grande de cœur.
A toutes,
Cinq vies qui se mêlent et qui s’entremêlent mais qui se rejoignent toujours, dans les rires, les larmes, les drames, les soirées, les virées improvisées et les dimanche sur le canapé !
Le club des cinq, les cinq doigts de la main, les cinq mercenaires à l’assaut de la vie et surtout de l’amour.
Merci à toutes d’avoir formé une bulle d’amour autour de moi, chacune à sa manière, ne m’évitant pas les coups mais les atténuant, les amortissant, les rendant supportables.
L’amitié fait la force !
Et puis un mâle pour finir...
Cher à ton cœur. Un certain B qui est sorti de nulle part un soir d’été, vêtu d’un beau short à fleurs !
Un soir où tu n’avais envie de rien. Un soir chagrin. Soudain, il est venu te parler, intrigué par ton air accablé.
Il a su trouver les mots, te rassurer, te plaire. Il a su appliquer sur ton cœur un baume dont il a le secret.
Ton zinzin. Ta tatane. Qu’il sache qu’il t’a prouvé qu’il était possible de recommencer.
Qu’il sache aussi que tu n’es pas très loin au cas où il souhaiterait faire plus que passer.