On dit de ce chemin qu’il est au malin
Que chaque branche est un doigt de ses mains
Impatientes de se refermer sur le marcheur
égaré en ces lieux de malheurs
On dit que chaque pas sur cette herbe grasse
Sonne comme un glas l’heure où l’on trépasse
et raisonne en frisson d’effroi dans le dos des enfants.
On dit qu’au bout, il n’y a rien sinon le néant...
On dit....
C’est surtout le Père Marenceau qui disait ça !!! Pour effrayer les visites inopportunes, et les chapardages d’enfants gourmands partant à l’assaut de son verger ! Et pour éloigner un monde qui lui pèse de plus en plus à cet ours !!!
Il disait... Car il y a bien longtemps que le verger est mort et que les colporteurs ne s’arrêtent plus dans cette ferme oubliée...