8 jours sans écrire. Curieuse sensation de vide, d’inachevé, de déferlantes sur la grève d’une plage déserte, un jour de pluie, de vent, de monotonie.
Tu me manques.
Rien à dire, rien à faire, qu’à se taire. Rien à penser, rien à espérer, qu’à exister. Vie de marionnette.
Excuse moi.
Des mots qui ne coulent plus, une encre qui se tarit. Des mots qui ne passent plus, une langue qui s’éteint. Certains instants, comme ça, où on ne se comprend plus.
Tu as raison.
Abandonner les carapaces, les faux semblants, les mots doux, polis, enrobés de sucre. Abandonner les vertueuses indignations, les phrases tournées soigneusement, les pirouettes du langage et du verbe.
J’avais tort.
Simplement oser les prononcer, tout ces mots trop souvent oubliés. Simplement arrêter de se cacher, d’éviter. Simplement oser les prononcer, ces parias de la langue, ces mots pas si compliqués, en fait. Simplement oser les prononcer...
Merci...