Ton poème, Jean-Claude, fait réfléchir... En quoi revenir ?
Mais a-t-on le choix ? Tant de questions à la fois...
Et la première, liée au manque de souvenir de la dernière...
Qu’ais-je donc pu faire d’aussi terrible dans ma vie d’avant, pour avoir été condamné sans appel aux galères à perpétuité..?
Ensuite, quelle sera ma suite ?
Une paisible colombe ? Pas bonne idée ! Pas envie d’être tiré comme un vulgaire plateau d’argile...
Une pâquerette effeuilleuse, amusant ça, la stripteaseuse des amoureux, mais ça ne mène pas loin...
Un chat, un chien ? Trop banal. Un loup ? BB a déjà réservé ses crocs. Un lys blanc accroché au corsage noir d’une jeune fille sage ? Trop éphémère...
Et puis voilà l’idée ! (Est-ce le côté provisoire qui m’y a fait penser ?) : A choisir je veux revenir en coup de vent..!
Un vent frais d’été, pour rafraîchir vos idées, un vent entêté qui s’échine à chasser vos nuages noirs, un vent entêtant qui perpétue le rêve des petits garçons en gonflant les jupes des filles au printemps...
Un cyclone colérique capable de vaporiser d’un revers les tueurs d’enfants et autres seigneurs de guerre !
Oui, je sais, tout ça est très puéril et, forcément, ce n’est que du vent ! Et puis..! ?
Et puis, je partirai bras dessus bras dessous avec Alizée, sur une île à cocotier et ce qui s’y passera ne vous regarde plus...
Alors bon vent, mes amis, bon vent !