Tu es triste de l’avoir perdu mais tellement heureuse de l’avoir connu.
Tu ne connaissais que l’amour passion où aimer rime avec souffrance et destruction. Ta prière a été exaucée.Quelqu’un, quelque part t’a entendue. Il a voulu te prouver que l’on pouvait t’aimer infiniment.
Tu comprends maintenant son passage dans ta vie. Il est resté le temps de t’appliquer un baume sur tes plaies. Et puis il s’en est allé avec courage, avec respect, avec amour.
Il t’a ramassée comme un petit oiseau blessé, t’a soignée, t’a réchauffée, t’a remplumée et puis il t’a dit que le petit oiseau devait s’envoler pour créer son propre nid, qu’il en était capable, qu’il respirait l’amour, qu’il transpirait l’amour.
Il t’a expliqué, comme à un enfant prêt à devenir adulte, que lui devait rejoindre son nid, nid qu’il avait choisi, crée et qu’il se devait de protéger, malgré tout, mais que si c’était à refaire...
Lui n’attendait plus personne à cette époque-là. Il était sur un quai à t’attendre. Mais tu n’es pas venue. Alors il est monté dans un train, croyant que tu ne viendrais plus. Tu es venue bien des années plus tard. Trop tard.