Je sens leurs présences, autour de moi. Je les entends, mais je ne réponds pas. Il n’y a rien à dire.
Elle est si présente.
Le temps passe et mon silence envahit les journées et les nuits. Le soleil me parait violent, les couleurs artificielles.
La façade s’installe, peu à peu. Ne rien dire, ne rien laisser paraître, Y a-t-il seulement moyen de faire encore marche arrière ?
Ils vont chercher à comprendre, sûrement... mais je garderai pour moi. Ils ne comprendraient pas. Le silence...
Mes oreilles peu à peu s’habituent à cette voix qui hurle... elles ne l’entendent presque plus.. presque...