Et puis soudain tu rencontres un nouveau papillon de nuit. Un de plus ? Non.
Ta prière a été exaucée ? En partie seulement.
Pourquoi ? Parce que ce papillon-là a une famille de papillons.
Peu importe. Il semble que ton voyage au bout de la nuit ne soit pas fini. Nouvelle porte.
Les portes de l’enfer ? Peut-être.
Pourtant quelque chose te pousse à l’ouvrir.
L’inconscience, le désespoir, la destruction ? Non.
Au contraire, tu sens que tu dois t’engager sur ce chemin que tout désigne pourtant comme un chemin de perdition, synonyme d’interdit, de péché, de mal.
Alors tu te brûles, perdue dans cette nuit.
" Tu m’as trouvé comme un caillou que l’on ramasse sur la plage
Comme un bizarre objet perdu dont nul ne sait l’usage
Une voiture abandonnée au beau milieu d’un terrain vague
Comme une lettre déchirée éparpillée au vent des rues
Comme les bagages laissés en souffrance dans une gare."