Pour tous ces moments, moins regretés que ce qui s’annonçait, le manque de tous ces regards, ces odeurs, ces bras qui s’efface et laisse petit à petit place à la certitude d’un retour. Effacer le temps et la distance, sourire au train qui s’en va. Moins peur des reactions, des regards. Incrédulité d’avoir pu suscité de l’intérêt, de la curiosité. Substance. Comme avoir retrouvé cette photo que l’on cherchait partout car on avait oublié de visage de... Confiance, de vous comme de moi. Moins peur en montant les escaliers. Plus d’angoisse à l’idée qu’on sache qui se voile derrière ce pseudonyme peu inspiré.
Plein de choses à dire, des mots qui volent si facilement quand on ne les cherche pas, tenté de rompre le silence. Silence plus léger, assurance.
Mais toujours toi...
Renaissance, encore une fois. Peur de ce que tu pourra faire, dire. Vas-tu remarquer les expressions nouvelles, les réflexes stupides pour éviter la corvée, tous ces gestes inconnus vont-ils te frustrer de ne pas avoir partagé ce que tu semble trouver si futile par moment ?
Aucun regret.
Perdre une chose pour une autre n’est pas toujours nécessaire mais j’aimerais pouvoir te faire comprendre que si un choix s’imposait, je choisirais la Vie. Avec elle, avec eux.
Tu ne me laissera pas le choix, tu es bien trop fière.