Et malheureusement, certains y resteraient bien longtemps, dans cette salle d’attente, ils continueraient à fixer indéfiniment la porte qui s’est fermée et ne penseraient jamais à chercher celle qui s’ouvre vers un autre bonheur. Ce sont ceux qui n’y croient plus, parce qu’ils ont oublié d’écouter l’enfant qui est en eux et qui ne demande qu’à s’ouvrir à la vie.
Ceux qui, bien malgré eux, vivent des guerres, des maladies.
Une salle d’attente d’éclopés de l’amour.
Hors du temps, hors de la réalité, serait-il possible de créer un monde où règneraient amitié, entraide, humanité ?
La source du bonheur, où la chercher si ce n’est en soi ? S’ouvrir au monde, étendre ses connaissances, agrandir son cercle d’amis, aider et ne pas hésiter à demander de l’aide.
En un mot, tout mettre en œuvre pour être heureux, bien dans sa peau.
Le bonheur est comme un soleil, il rayonne, il réchauffe tout l’entourage.
Un rayon m’atteint, me transforme en source de chaleur ... il m’est donc donné de répandre le bien-être autour de moi ! Quelle joie, mais aussi quelle responsabilité ! Puis-je faire le bonheur des gens malgré eux ?
J’hésite, je retourne dans cette salle d’attente, je verrais ...
Je pars, je vole .... Silence, je crois que je n’ai pas suffisamment d’impact pour influencer quiconque. Je me décourage avant même d’avoir essayé !
Je suis là, derrière la porte ... j’ouvre et je ferme mais je bouge !
J’hésite toujours, j’ai peur ...
J’entrouvre et je vois les visages déprimés, refermés sur eux-mêmes !
Je crains d’être contaminée, je recule, je referme !
Ma vie déborde tellement d’amis qui ont constamment besoin d’aide !
Et moi, je me sens vidée de ma force vitale.
J’ai décidé ! Je vais m’occuper de moi-même et lorsque je serai forte et solide, alors... j’ouvrirai la porte aux autres.
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Si l’on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente.
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