J’ai tellement peur d’être ce que je suis, et les mots peuvent me comprendre sans expliquer.
Tombent les larmes...
Tout le monde effraie et bouscule. Et je m’accroche à des moindres sourires et regards de certaines personnes pour me convaincre qu’ils passent du bon temps à mes côtés.
Comme les silences sont pesants.
Tombent les mots...
"Est-ce que tu m’aimes bien ?" question tellement pleine de sincérité mais d’égocentrisme. Un tout plein d’angoisse et de curiosité, un trop plein d’insécurité.
Tombent les pensées...
Des milliers d’idées fausses ou vraies qui nous font tourner en bourrique ou hésiter à poser ce pied à la frontière de nos limites...
Tombe la vérité...
Et nous avons ôté nos masques qui avaient jusqu’à présent dissimulé nos traits tirés et cette lassitude à mentir.
Tombe l’amitié... ?
Comment le petit affamé pourrait-il être content pour (ou de) lui-même si son voisin lui pique son grain de maïs et le plante dans son champ afin qu’il prospère sans vouloir en donner ?
Tombent les pardons...