Aime-moi, planète royale
O belle venus
Connais-tu mes us
Je ne suis crésus
Mais une puce
M’indique en russe
Que je fais un lapsus
Pourtant j’ai le tonus
Pas autant que Bacchus
Mais j’eusse
Aimé aller à Cruz
Vous y conduire fusse
Sur le net avec ma puce
Intelligente puce
De mes nuits pour que s’accrusse
Mes périples sur les ondes de pétrus
Largués sur la voie du mail pour qu’ils apparussent
Comme Râ brillant du feu qui complusse
A vos yeux afin qu’à ma sincérité ils crussent.
¤
Transfert génial
D’une pensée sentimentale
Sur un trajet orbital
Via le repas frugal
D’un cœur cannibale
Pour l’amour transversal
Là guidé sur une fenêtre temporale
Dans le silence phénoménal
D’une crainte abyssale
Quand les ténèbres radicales
Vous jettent au vil thème astral
De ces illusions bancales
Qui désirent venir comme chacal
Rogner le tendre du paradis lingual
Où se fleurissent syllabes infernales
Gerbes de mots, fontaines verbales
De l’amour dans son récital
Aimes -moi, o planète royale !
?CF