Flatulences
Quand tu lances tes flatulences
Ce vil grotesque puant dans la ville
Dévides-tu le rance de ton opulence
Surpris du ton moqueur de ton bruit
Ton regard fuit preste le goguenard
Il surprend tes yeux inquiets du mépris
D’un silence étourdi par ta mesurée patience
Tu retiens l’air inquisiteur à ton maintien
Pour fuir cet acte divagant vers l’insolence
Quand soudain explose l’éclat du pétrin
Qui trompe ta raison au son de la bombe
Il atteint d’autres interprètes bien plus malins
Mais il est des fois, un petit coup d’oeil par ci,
Par là, et tu accompagne d’harmonie le vent
Qui se va vers nulle part pour emporter le temps
Au concert d’une ballade sur un air contrit
Et seule la statue de Verdi, témoin te sourit
?