J’aime le café le chocolat
Le sourire d’un inconnu
La pluie dans mes cheveux d’été
Et la neige en âmes grises
J’aime la candeur du cil qui dors
Et le filet de sang en comissure
J’aime ton souffle gout pomette
Et tes cheveux longs en contrées sauvages
J’aime le noir au fond de ton vert
Et la larme que j’enflamme de fées
Ton épaule alourdie
Et tes ailes en encrier
J’aime prendre le train pour toujours
Pour t’offrir mon front en vent
Et d’essouflée à pucelle
Je creuse ta hanche comme chez moi
J’etiquète chaque poil en souvenir
De bleus de fées et de broutilles
Je blondis de noir en rose
Et je papillonne de tous les noms
Je m’éparpille en sucre rouge
Un peu en dedans un peu en dehors
Et je chantonne de l’au delà
Un peu en mi des fois en l’air
J’aime le cinéma d’auteur
Le corsé arabica
Et je te desordonne de moi
Un peu beurre et gout sental
Je noie mes yeux de nuit
Pour que tu plonges de trop d’ennui
Et je te bretelle de loin
De mon deuil au coin de la nuque
Je la pare en mille miroirs
Et vous tisse en filets tendus
En arsenic arôme pur bio
Que vous bullez au malin et demi
Je te dédie ma futilité
Et ma toute seule nudité
En mille tours de grimoire
Juste pour encore qqs histoires
Vole et va et goute et viens
Je t’attends en cerf-volant
De mon sommeil de funambule
tic tac...
-
Il était une foi
...
- Accueil
- Il était une foi