J’irai chercher le temps
Gouailleur mon pas se va vers celle
Qui me prendra à son éternel
D’amour dans son ciel de gala
Là où les anges chantent l’Ave maria
De votre bienvenue dans cet au-delà
Quand vos ans s’y laisse flirter carenciels
Un corps se débat appesanti
Lourde charge qui vous abruti
Quand jeunesse n’a plus de filiation
Avec votre chair, là sans solution
Quand elle parle et reparle réjouie
De ce temps qui jamais n’était maudit
Ma marche tant, se voudrait alerte
Pour franchir les frontières muettes
Des générations préoccupées d’inédit
Qui n’ont que faire du passé, ô mon souci
Je veux aimer vivre plus que vivre
De cette folie d’être qui m’enivre
J’ai épousé la solitude un lâche matin
Quand deux cœurs se sont blessés mutins
De n’avoir su se contenté trop rigoriste
De ces petits plaisirs altruistes
Qui ne demandaient rien si ce n’est
Ô si ! Savoir s’enlacer sans rivalité
Alors imparfait quand rien n’est parfait
Je me plais à divaguer sur ma mentalité
Attendre sans jamais me méprendre
L’instant à prendre qui me laissera entendre
Que ce que silence de la solitude, présent me fut
Ce rien d’autre que des prémisses dévolues
Alors je me laisse aller équilibriste sur la vie
Rien ne me fait peur, ni le vide surpris
Car mon pas délictueux toujours avance
Comme un charognard dont vide est la panse
Qui l’affame de ce temps jamais perdu
Quand il veille sa proie pour survivre repu
Je me plais à vivre et mon corps se laisse survivre
Promesse ! J’irai encor chercher le temps à en être ivre
?CF