La fleur sauvage
Il fut hier cet hiver
Rien de découvert
Dans le blanc pas de vert
Mon esprit à l’envers
Comme un trouvère
Chantait ses vers
Vers le grand univers
Lui rappelant l’heure altière
Des bonnes manières
Il implorait pour que pousse
Sous la chaude housse
Qui cache la fine mousse
Ube petite frimousse
Qui n’est fleur de la brousse
Mais fleur qui émousse
La froideur quand s’éclaboussent
Senteurs qui là se trémoussent
Dans mon tendre jardin
Il fut ce marin
Où la fleur du destin
Là S’épanouit au pétale malin
Pour voler le chaud soleil sain
Et n’être mutin
A ma main de satin
Quand je vins
D’un pas certain
Lui offrir mon premier câlin
C’était ce matin
Ce fut pour mon âme grand bien
La nature n’est pas que sauvage
Quand le monde elle ravage
Aussi tenez pour adage
Elle se doit de faire le ménage
Quand l’homme n’a le courage
De la protéger du carnage
Pour lui offrir beau visage
Alors la fleur sauvage
Laissez- lui avantage
De se fleurir de l’héritage
De ses mains qui sans badinage
Lui offrent fleurage
Dans l’esprit de l’humain sage
*CF