Le bel été me confiait
Sur le bel horizon
Mon destin polisson
S’attardait sur ma raison
Pour déplier sa passion
Celle de son présent de saison
L’été de la grande moisson
Où je roulais dans de belles floraisons
Cachant l’hiver des déraisons
Quand la violence à foison
Régnait à l’unisson
Sur mon passé des collisions
Le bel été me confiait
Mille sagaces vérités
Qu’il était beau d’aimer
Quand le soleil billait
Que le vert vous attendait
Pour vous coucher
Sur vos bonnes pensées
Qui sage bénissaient
Les paysages floraux parfumés
Vous transmettant l’intensité
De leurs bonheurs émerveillés
Par votre sagesse de les aimer
Je fus au silence accompagné
Par la mésange des amitiés
Venu là pour m’inspirer
Mille mots de toutes ces beautés
Que le vent fredonnait
Dans sa caresse du frais
Quand au soir l’horizon se perdit
Mon chemin à l’inconnu je repris
Et dans le ciel les étoles m’ont suivi
Elles voulaient me montrer leur paradis
Elles jouèrent avec moi jusqu’à minuit
Me racontant leurs filantes envies
Elles voulaient en harmonie mes soucis
Les soulager du maudit pardi !
Mes yeux leurs lancèrent un défi
Les compter jusqu’à mort s’en suit
Que me dirent-elles : -Si tu vis d’infini
La dernière encore plus brillante et jolie
Sera toujours au delà de l’horizon de son ici
Alors sur mon rêve je me suis endormi
Pendu à mon destin mis dans son lit
Quand on vous accompagne vers l’ici git
Mais je sais que nature à cette vertu
De me rendre au matin une belle vue
Sur ce que la vie m’offre toujours sans refus
Ce bonheur d’être que l’on glane têtu
Alors il est que mon destin sa peur ne m’est plus
?CF