Ma pensée ce que tu fais
Ma pensée ce que tu fais
Qui te l’autorise aisé
La société !
Elle le voudrait
Dans ce qu’elle admet
Autoritaire de fait
Mais ton futur est ton passé
Dans ta prison insensée
Où crie ta raison mortifiée
Qui ne peut identifier
Dans ce monde infesté
De mensonges répétés
D’ignominies déversées
De discours faussés
D’interventions inadaptées
Que ces mystificateurs ont engendré
Au quotidien du temps dépassé
Tous ces vils faits
Que mon éducation dévouée
Ma connaissance appliquée
Ma morale recherchée
Mon devoir instantané
Au fond de mon humilité
Cette vertu bafouée
Dans la solitude retirée
De l’individuel cadenassé
M’éconduit à devoir contrecarrer
Me détermine à devoir neutraliser
Toutes décisions du désastre larvé
Quand mon libre arbitre sensé
Du juste dévoilé
Sans autre conformité
Est toujours prêt
A n’entendre que licite vérité
¤
Erigeons sur le parvis
De notre pensée hardie
Dépossédé de ses soucis
Le grand tapis
De la vérité bénie
Dans un réel paradis
De la liberté qui revit
O Heureux déni !
Quand celle-là, celui-ci
Conscient vous eussent dit
Merci l’ami
D’avoir dit
Ce qui se justifie
Pour ne plus êtredemain que des asservis
?CF