Ô ciel d’azur
Le ciel s’est levé ce matin
Dans l’azur de son écrin
Il tisse sage le bonheur
Sur les âmes qui pleurent
Il accompagne joyeux
Le chaud rayon soyeux
Qui diffuse toute sa bonté
Au beau sourire partagé
Mais le nuage des alpages
Vient le coloré de son sillage
Et Panurge traîne son troupeau
Sur l’azur à son plus haut
Et les nuages se crêpent
Du noir violent de la tempête
Et en concert ils pleurent
Sur les âmes en leurs demeures
Le ciel inquiet chahute sa fête
Il voudrait rassurer les têtes
De ces humains intrigués
Par ces éclairs au goût effronté
Il n’a que faire de nos peurs
Il roule son tambour de tonnerre
Qui secoue le sommeil innocent
De l’enfant rêvant du bon vent
Calme toi bel enfant il sera temps
Que le vent emporte ce violent
Et redonne au ciel sa sage pureté
D’ange qui veille sur ta cordialité
Il est revenu ; il reviendra toujours
Pour soigner nos mauvais jours
Et nous déposer son signe ganté
De bonne santé pour notre sérénité.
?CF