Une fin du monde inévitable
L’humain subit moult traumatismes
Ceux que ses pairs lui infligent
Par le truchement de médias dont le litige
Est de diffuser les mensonges de l’exceptionnel
Qui ne sont qu’une vue de mythes artificiels
Pour dévoyer par profit les esprits carentiels
Prêt à se laisser dilapider par éréthisme
Pourquoi faire la publicité des arnaqueurs
Dont le but en leur signature propagée
N’a de sens aisé que de venir vous flouer
D’un pécule offrant plaisir à leur égo caressé
Celui qui n’a de gêne de vous mentir protégé
Par une exigence de toutes libertés d’expression
Qui vous entraîne dans un monde sans solution
Pour éradiquer le grand mal de vos frayeurs
Oui ! Gens de la terre la fin du monde
Inévitable sera jour d’un demain imprévisible
Mais suspendue à ce temps qui draine l’évolution
Celle que la science démontre avec conviction
Quand s’avance le savoir, le connu dans le temps
De ces milliards d’années coulant vers un nouveau néant
Qui laissera notre soleil se transformer violemment
Alors il aspirera lentement notre terre résolument
En cela gens du monde sera l’inéluctable du demain
La nature et comme tout être vivant
Elle se meut, se contracte, respire
Et les cataclysmes ne sont que maladies
Quand notre terre saigne par les veines de ses volcans
Et la terre se plaint des déchirures de sa peau
Et la terre s’asphyxie et sa transpiration élève
La pression qui en tempêtes, cyclones, et typhons
Nous rappellent toutes les forfaitures commises
Quand son cœur est au bord de la crise cardiaque,
La terre tremble quand ses glaciers se fondent
Et que de ses artères l’eau déborde de partout
Toutefois, là n’est pas encore l’heure de sa mort
Mais le, ce que je sais, ce que nous savons
Elle craint l’accident, car les routes de l’espace
Sont étroites et de partout les astres
Les météorites n’auront pas de pitié
Pour se précipiter sur sa croûte,
Il lui manque donc un véritable pare-choc
Faut-il attendre l’accident mortel pour penser
A la prévention de notre bonne terre
L’humain est-il fou, de ne voir que ce présent
Sans avoir à protéger son devenir, ô délire
La fin du monde demain, oui ! Alors allons !
A notre plus loin possible
Humain êtes vous conscient de cette chance : vivre
Alors gardez vous de la perdre avant que ne soit l’heure
Seule la prévention, l’humilité peut nous laisser espérer
Sans que d’aucun ne nous prédise en faux sa fin
Leurs livres, leurs constructions les enrichissent
Serez-vous assez fous et naïfs, pour devoir les écouter
Alors la fin du monde sera, sans qu’ils n’eussent à prédire
Quand la nature fera son œuvre, revenir à son néant
C’est alors que les arnaqueurs n’auront plus à nous tourmenter
?CF