Dès que la nuit
Dés que la nuit s’ouvre, mes yeux épris de ta blancheur
Scintillent de l’aube à l’aurore, sur ton corps tendre
Dans une danse libertine, enlacée à ta fraîcheur
Là mon étreinte te vole, mille baisers comme bel ambre
Ton absence est présente, à la pulsion de mon âme
Je respire la senteur, de ta peau inaccessible
Et je t’entoure calme, de mon regard qui s’étame
Pour se reposer dans le noir, d’un rêve invisible
Je te cherche impatient, pour que tu m’apportes soudain
Toute la puissance de m’évader, libre dans mes envies
Cette raison de ma déraison, d’un amour pur et sans fin
Qui se promène sur le désir, de ces instants de ma vie
Je te crie toute ma douleur, en cette nuit d’être seul
Pour te prendre fantôme, dans l’étreinte de mon rite
Et de survoler ton image, qui gît dans le linceul
De l’envoûtement d’un corps, il veut effacer le mythe
Je respire prés de toi, des mots si inavouables
A mon loin ta mélodie subjugue, tout mon être
Et seul mon esprit vif, la câlinera imperturbable
Pour lui raconter ton demain : Ton désir de renaître
Notre amour enfin pourra, se parer de l’arc en ciel
De ces libidos indélébiles, subites par nos corps intimes
Prés à donner l’un pour l’autre, le suprême irréel
D’instants précieux, gisant sous nos accords sublimes