L’espoir d’un livre
Ces ceux là m’ont-ils oublié
La poussière suce ma peau
Il fut un temps où j’étais si beau
Quand leurs yeux curieux me dévoraient
Depuis combien d’années suis-je vieux
Seul là haut j’attends avec confiance
Car pour sûr j’ai toute la connaissance
De a à z on ne peut vous dis-je faire mieux
Ah oui ! Ils sont fiers quand se vient visiteurs
De leurs mains d’expert ils cajolent ce jauni
Mon voisin, ce compagnon des enfants érudits
Sa science est plus prolixe que mes mots de la peur
Je sais, je sais je suis gros peut être trop lourd
Mais tout ce que j’offre n’est pas embonpoint
Ma taille peut être source de bon point
Car le savoir enrichi comme tout bon labour
Là les voilà qui me poussent, sans me toucher
Suis-je mal à ce point, ai-je la galle
La poussière ils m’offrent, ô j’ai la fringale
Touchez-moi, touchez-moi, il ne faut me rejeter
Pitié ne me faites pas tomber le sol est si dur
Et vlan voilà je vole et je montre mon plus beau
Celle-ci me recueille, je ne suis son fardeau
Sa main essuie visage de mon image pure
Des compagnons j’en ai plein les rayons
On leur parle, on les pourlèche avec passion
Mais moi là immobile, pas de compassion
Les enfants questionnent celui-ci c’est pour tonton
Peut être un jour j’attends qu’on me délivre
Qu’on m’effeuille comme une rose un jour d’espoir
Que l’on caresse les frises de mes mots un soir
Enfin là Je conterai mon histoire comme tout bon livre
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